Profitant de cette tribune, je me permets de vous proposer un livre écrit par un ancien joueur de tennis: "De l'art de prendre la balle au bond" (Précis de mécanique gestuelle et spirituelle) de Denis Grozdanovitch aux éditions Point.

 

L'auteur, champion de France junior en 1963, ancien professionnel de tennis, de squash et du jeu de paume est à la fois tennisman et philosophe. Ce livre fourmille d'anecdotes sur le tennis. On y découvrira aussi le jeu de paume, ancêtre du tennis largement pratiqué au 18ème et 19ème siècle.

 

Jean-Christophe Perret, maitre incontesté au club dans ce domaine, pourra se régaler avec "les principes élémentaires et basiques de la pratique de l'intox" ou encore avec "le petit répertoire des trucs classiques pour agacer et déstabiliser son adversaire".

 

On comprendra pourquoi, il peut y avoir une entente quasi mystique de l'équipe qui s'entend à merveille.

 

Les jeunes aux plus anciens, pourront méditer à loisir, et comprendre pourquoi Pascal, notre président, s'ébat depuis des lustres à user les surfaces. Car, "s'il se retournait pour apercevoir tous ces instants, il lui semblerait qu'ils ne feraient plus qu'un seul long moment inespérément suspendu depuis l'enfance, mais aussi les seuls susceptibles de lui être comptés au nombre des rares joies sans mélange que la mort elle-même ne pourra lui ravir, car ils s'inscrivent au cœur de la seule dimension d'éternité directement palpable en ce monde transitoire : la pure extase ludique"

Bonne lecture,

Jérôme

 

Présentation de l'ouvrage par l'éditeur:

 

" Tous ces instants passés à courir derrière une balle, au cours de ma vie, me semblent non seulement ne faire qu'un long moment inespérément suspendu depuis l'enfance, mais encore demeurer les seuls susceptibles de m'être comptés au nombre des rares joies sans mélange que la mort elle-même ne pourra me ravir, car ils s'inscrivent au coeur de l'unique dimension d'éternité directement palpable en ce monde transitoire : la pure extase ludique.

 

" En une dizaine de textes, encore une fois tirés de ses carnets et qui sont autant de récits et de portraits où fourmillent les anecdotes et les préceptes, sans jamais se départir du sens du comique qui caractérise ses précédents ouvrages - sur les meilleurs coups de votre adversaire, ne lâchez jamais un seul bien joué, levez les yeux au ciel comme si tout ce qu'il réussissait relevait d'une chance insensée et exclamez-vous : Ah ! Là, là ! Mais j'hallucine ! -, Grozdanovitch, tour à tour chroniqueur, philosophe ou psychologue, nous enseigne comment adapter les pratiques ludiques à la vie de tous les jours et nous livre un véritable précis de stratégie existentielle à l'usage de ceux qui regardent la vie comme un perpétuel défi sportif.

 

Ne s'agit-il pas, en effet, de faire bonne figure face au mur du destin qui, sans le moindre état d'âme, ne cesse de renvoyer la balle dans notre camp ?

 

Denis Grozdanovitch a longtemps mené une double vie d'érudit et de sportif professionnel (tennis, squash et courte paume). En 2002, il publie son Petit traité de désinvolture qui obtient le prix de la Société des gens de lettres et devient un livre culte pour ses nombreux lecteurs. En 2005, paraît Rêveurs et nageurs, prix des Librairies Initiales, et l'année suivante, Brefs aperçus sur l'éternel féminin qui reçoit le prix Grand-Chosier.

Un peu d'histoire ...

 

Le jeu de paume : ancêtre du tennis

 

Le tennis, le badminton, le squash, la pelote basque ont pour ancêtre le Jeu de Paume.

Le Jeu de Paume a été inventé en France au XIII°siècle (même si certains historiens ont pu trouver des variantes du Jeu de paume dés l'Antiquité). Le premier Jeu de Paume aurait été conçu par des moines qui voulaient faire un peu d'exercice. En utilisant, le sol, les murs et les poutres du cloître, les moines jouaient avec une balle (l'esteuf) et la paume de la main. D'où le nom "Jeu de Paume".

Au fil des siècles, le Jeu de Paume connut diverses formes. Pendant longtemps, on joua soit avec les mains, soit avec des gants. Mais vers la fin du XV°siècle, les gants furent renforcés avec des sortes de cordage ; car les mains devenaient trop douloureuses (les esteufs étaient en cuir ou contenaient de la chaux). Puis les battoirs en bois firent leur apparition mais ils restaient rudimentaires. Ce n'est qu'au XVI° siècle que l'on créa la première raquette dotée d'un long manche et d'un cordage en boyaux de mouton.

 

 

 

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